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20 mars 2018

Liberté d’association à Bahreïn

A Bahreïn, les autorités ont continué l’année dernière de soumettre la liberté d’association à des restrictions abusives. Des dirigeants d’Al Wefaq et d’autres formations d’opposition ont été maintenus en détention, et des militants politiques ainsi que des membres de partis d’opposition ont été harcelés. Plusieurs militants politiques et membres de partis d’opposition ont signalé avoir été menacés et soumis à la torture ou à d’autres formes de mauvais traitements par des agents de l’ANS en mai. En février, la dissolution d’Al Wefaq a été confirmée par la Cour de cassation. En mars, le ministre de la Justice a engagé des poursuites contre le mouvement d’opposition laïc Waad, accusé d’avoir violé la Loi relative aux associations politiques. En mai, la Haute Cour administrative a ordonné la dissolution de Waad et la liquidation de ses biens. Cette décision a été confirmée en appel en octobre. Les personnalités d’opposition et prisonniers d’opinion Ali Salman et Fadhel Abbas Mahdi Mohamed étaient toujours détenus arbitrairement. En avril, la peine d’emprisonnement prononcée contre Ali Salman a été réduite et portée à quatre ans. En novembre, il a été inculpé d’espionnage pour le compte du Qatar en 2011 – une accusation qu’il rejetait. Son procès était en cours à la fin de l’année. En mars, l’ancien secrétaire général de Waad, Ebrahim Sharif, a été inculpé en raison d’une série de publications sur Twitter, dont une infographie d’Amnesty International et un tweet critiquant le manque de démocratie à Bahreïn.

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